Avril 2014
DEKRA Automotive prend très au sérieux l’exposition du personnel et du public aux particules diesel nocives, lors des contrôles des véhicules. Ses recherches avancées dans ce domaine ont confirmé la nécessité de limiter la quantité de polluant respiré.
Information presse
DEKRA Automotive travaille à limiter l’exposition aux particules nocives lors du contrôle technique des véhicules.
Le leader mondial du contrôle technique a initié une réflexion sur le sujet avec le CNPA, les opérateurs de contrôle et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie. Un premier groupe de travail s’est réuni le 25 avril dernier pour discuter, notamment, du recours généralisé aux extracteurs de gaz d’échappement, à la lumière des enseignements tirés de ses études.
3 phases du contrôle technique exposent le contrôleur à des émissions polluantes
DEKRA Automotive se préoccupe depuis plusieurs années de la qualité de l’air ambiant respiré par ses collaborateurs dans ses centres. Une enquête pollution, démarrée en 2011, a permis d’évaluer le niveau de nuisances pour les agents de contrôle et d’identifier les trois phases importantes d’exposition aux particules diesel inhalables et alvéolaires, rejetées par les véhicules : lors de la mesure des émissions du véhicule, lors de l’essai de freinage et lors du contrôle en fosse. Pionnière dans son approche, cette étude a été le fruit d’un travail collaboratif, mené avec la filiale DEKRA Industrial, les services de l’Etat - CRAMIF, Médecine du Travail, Direction Générale du Travail - et les équipementiers.
Des solutions à l’étude dans les centres de contrôles du réseau DEKRA
Même si les niveaux de concentration des polluants sur une journée de travail, relevés dans le cadre de l’enquête pollution, se sont avérés inférieurs aux limites définies par le Code du Travail, DEKRA Automotive a cherché à réduire les niveaux d’exposition des contrôleurs techniques aux agents chimiques dangereux.
L’entreprise a ainsi repensé l’architecture de ses nouveaux centres pour faciliter l’extraction naturelle des gaz d’échappement. L’installation de cabine bénéficiant d’un air filtré pour le contrôleur, a été développé dans les centres existants de contrôle poids-lourds, particulièrement exposés aux particules diesel.
D’autres solutions sont actuellement à l’étude, par DEKRA Automotive, pour ses centres de contrôle des véhicules légers. L’une d’entre elles, la captation à la source, telle que prévue par le code du travail et envisagée par les caisses d’assurance maladie, dans leur programme « action EMD », ne s’avère pas nécessairement concluante, notamment en raison de l’absence d’une normalisation des échappements des véhicules.
L’évolution nécessaire des normes de contrôle
La mise en place de solutions d’extractions des polluants doit s’accompagner, en parallèle, d’un perfectionnement des matériels de contrôle, pour une détection plus précise des polluants. Les contrôles pollution se limitent encore à évaluer l’opacité des fumées d’échappement et ne sont pas adaptés aux véhicules récents équipés de filtre à particules. Sur ce plan, DEKRA Automotive est partie prenante du programme européen SET (anciennement TEDDIE), dédié à l’élaboration d’une nouvelle norme de contrôle des émissions polluantes des véhicules essence et diesel. A ce titre, des essais seront prochainement réalisés pour vérifier la validité des mesures d’’un prototype d’opacimètre, capable de compter les particules.